Mercredi 21 novembre 2018

Masaccio (1401 - 1428), Vierge à l’Enfant, vers 1426-1427, tempera et or sur bois, 24 x 18 cm, Florence, Galerie des Offices

Le désir du vivant est la lumière, naturelle ou artificielle.
Depuis la nuit des temps l’homme contemple la lumière naturelle et s’efforce d’en donner des répliques à l’intérieur de ses temples ou de ses maisons.

L’artiste, à l’instar du religieux ou du politique, est un témoin privilégié de ce désir de lumière.
De signe en symboles, la lumière fait sens et concrétise l’expérience de la transcendance. On sent la lumière sans pouvoir la toucher, on la voit comme un mystère de matérialité et d’immatérialité, elle est le signe de la vie par opposition aux ténèbres de la mort.

Bang Hai Ja, T48, huile sur toile, 1991, 80 x 80 cm

Les œuvres d’art jalonnent la quête de la lumière tout au long de l’histoire de l’humanité parfois de façon éclatante (les ors) parfois de façon paradoxale (les noirs), mais toujours avec l’intensité de la vie native.

Merci à tous de participer nombreux à cette soirée.