Ouverte en 2017, la Maison de l’histoire européenne se situe dans le parc Léopold au cœur du quartier européen.
Elle « a pour objectif de devenir le musée-phare sur les phénomènes transnationaux qui ont marqué notre continent. En interprétant l’histoire sous l’angle européen, elle relie et compare nos expériences partagées et leurs différentes interprétations. Son ambition est de favoriser l’apprentissage selon des perspectives transnationales en Europe. »
Elle « souhaite contribuer à une meilleure compréhension de l’histoire européenne, dans le contexte mondial plus général, et favoriser le débat sur l’Europe et le processus d’intégration européenne. L’exposition permanente porte essentiellement sur l’histoire européenne du XIXe et du XXe siècle et sur l’histoire de l’intégration européenne, en adoptant une perspective historique large et en rassemblant les expériences à la fois contrastées et partagées des Européens dans l’histoire. »
« La Maison de l’histoire européenne propose également chaque année une exposition temporaire, qui offre la possibilité d’approfondir ou d’élargir les thèmes et les périodes objet de l’exposition permanente. »
Affiches • promotion, propagande et protestation
« Née en Europe à la fin du XIXe siècle, l’affiche illustrée reflète un monde de plus en plus marchand, puis un monde dans lequel s’opposent des idéologies politiques. Par leur taille et leur présence imposantes, les affiches ont conquis l’espace public et ont participé à modeler le paysage urbain. Les affiches sont éphémères et conçues pour un moment bien précis, mais de nombreux éléments sont recyclés et se sont inscrits dans la mémoire culturelle, si bien qu’ils trouvent encore écho aujourd’hui. De la propagande des deux guerres mondiales et de la guerre froide à l’explosion des échanges culturels, l’essor du tourisme et l’émergence de mouvements sociaux hétérogènes après la Deuxième Guerre mondiale, la sélection d’affiches issues de la collection de la Maison de l’histoire européenne témoigne d’un entrelacement complexe entre division et unité européennes. Ces affiches témoignent du développement et de la transformation de la sphère publique dans les villes européennes. Elles donnent à voir les évolutions majeures dans l’esthétique des affiches européennes au fil du temps, ainsi que les parallèles, les corrélations et les interrelations entre les affiches de différents pays. »
« L’exposition entend illustrer l’histoire européenne au moyen d’affiches des cent dernières années, de manière à sensibiliser le public à la diversité des perspectives et des interprétations. «
Elle s’articule en quatre parties : Turbulences et unité – Obstacles et connexions – Militantisme et protestation – Après l’affiche ?
Elle se propose d’illustrer le regard de l’artiste Isabelle de Borchgrave sur Frida Kahlo, une sorte de dialogue entre deux femmes qui ne se sont jamais rencontrées mais qui partagent l’amour du tissu, des motifs et des couleurs.
Il s’agit également du regard de ces « femmes sur ce que représente le rôle de l’artiste dans la société ».
« Isabelle de Borchgrave a mis près de trois ans pour réaliser Miradas de Mujeres, un travail titanesque peint à la main, qui a nécessité plus de 4 kilomètres de papier et de carton pour réaliser robes, tapis, meubles, arbres et autres éléments reconstituant l’univers si particulier de Frida Kahlo et de sa maison, la Casa Azul. »
L’exposition offre ainsi aux visiteurs de déambuler à travers les pièces et le jardin de cette Maison bleue.
Loin de l’image de souffrance et de douleur, liées au handicap de l’icône mexicaine, l’artiste se concentre ici sur la joie de vivre de l’artiste, parvenue, dans son rôle de femme, d’artiste, et d’icône culturelle, à transcender les épreuves.
Textes issus de la présentation officielle des expositions par les musées